Un programme de financement innovant a été mis en point dans le cadre du renforcement du secteur de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène au Cambodge. Ce programme comprend des paiements incitatifs d’un montant total de près de 10 millions de dollars É.-U. pour les personnes qui mettent en œuvre des projets, si le pays parvient à mettre fin à la défécation à l’air libre d’ici à 2025. Il s’intègre dans les efforts significatifs menés par le Cambodge pour renforcer son secteur et à l’aide d’un nouveau Plan d’action national. Ce plan national s’articule autour des principes clés de SWA, en

Le Niger peut s’appuyer sur plusieurs années d’expérience des comportements collaboratifs de SWA, puisque le pays a été impliqué dans leur définition, en 2014. Depuis, il a travaillé pour intégrer les comportements collaboratifs de SWA aux efforts et aux activités du secteur à travers différents mécanismes de coordination et de consultation. Le mécanisme commun de financement permet à un large éventail de partenaires de collaborer sur les questions complexes de l’amélioration de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène au Niger. Lorsque les partenaires se coordonnent au travers du mécanisme

L’objectif du Mali d’attribuer 5% du budget national à l’eau et l’assainissement, ce qui correspond aux niveaux préconisés dans le cadre de SWA, est plus proche grâce à l’amélioration du suivi des financements, associée à un dialogue sectoriel multipartite clair. Ces progrès ont permis de nettes augmentations des financements publics en faveur de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène. L’allocation budgétaire a ainsi été multipliée par trois entre 2017 et 2019. Le Mali a lancé ce processus avec la création, en 2015, d’une comptabilité nationale pour le secteur fondée sur la méthodologie

Au lendemain de la Réunion des ministres des finances 2020 (RMF), le Zimbabwe a enregistré une nette augmentation du budget national 2021 consacré à l’eau et à l’assainissement. Alors que le secteur tablait à l’origine sur un budget de 300 millions de dollars du Zimbabwe (829 000 dollars des États-Unis) pour 2021/2022, l’annonce de son augmentation à 500 millions de dollars du Zimbabwe (1,38 million de dollars É.-U.) a été perçue comme un formidable progrès vers un meilleur accès à l’eau et l’assainissement dans le pays. Le Ministère des finances du pays destine les fonds supplémentaires à la

Partenaire de SWA, le Water Supply and Sanitation Collaborative Council (WSSCC) a fourni à une sélection de pays partenaires de SWA des financements à court terme destinés spécifiquement à améliorer la coordination et la collaboration du secteur dans ces pays. L’attribution de ces fonds a été décidée en 2019, au travers du mécanisme de redevabilité mutuelle. L’objectif était d’aider à augmenter la coopération sectorielle dans ces pays au-delà du gouvernement et à favoriser une approche de plus en plus multipartite de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène. Grâce à ces financements, le

En 2018, une « Étude globale des mécanismes de redevabilité pour l’ODD 6 » menée en Guinée a relevé que la mauvaise qualité de la consultation avec les organisations de la société civile et un manque général de coordination constituaient des obstacles majeurs à une coopération multipartite efficace dans le secteur. Depuis, les partenaires de SWA dans le pays ont fait pression pour la création et l’expansion de plateformes de redevabilité efficaces et pour la participation significative de la société civile dans le secteur de l’eau et de l’assainissement. Depuis cette étude, le Gouvernement

Les discussions qui s’appuient sur le cadre de SWA favorisent des progrès rapides dans le secteur de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène du Pakistan, l’un des membres fondateurs de SWA. Le Pakistan a commencé à utiliser différents éléments du cadre de SWA en 2012. Une approche multipartite exhaustive avait alors été utilisée pour clarifier les responsabilités et les engagements dans le secteur après la décentralisation des mandats liés à l’eau et l’assainissement au profit des provinces. Ces premiers échanges avaient permis aux partenaires de SWA de faire participer le ministère

La République démocratique du Congo a rédigé et validé un Programme national eau-hygiène-assainissement (le PNEHA) dans un délai record de quatre mois. Le processus d’élaboration du PNEHA a impliqué un haut niveau de priorité de la part des décideurs, y compris tous les ministères liés au secteur et le conseiller du Président. Cela dit, l’un des éléments clés de sa réussite résidait dans l’accent placé sur la collecte de données auprès d’un large éventail de parties prenantes. La coopération multipartite incluait la définition d’engagements pour mettre en place le cadre à l’aide du mécanisme

Le Paraguay a pu faire émerger une stratégie plus claire et plus large pour le secteur, qui l’a fait progresser sur plusieurs domaines d’action prioritaire. Ces dernières années, différents facteurs ont permis d’amorcer une dynamique. Les ministres responsables de l’eau et de l’assainissement ont patiemment fait pression sur leurs collègues des finances, avec le soutien de SWA. Ils ont réussi à donner au secteur une place de premier plan dans les critères nationaux d’allocation budgétaire. Le secrétariat de SWA a aidé le secteur à profiter de cette visibilité supérieure, en travaillant avec

SWA a lancé « l’Appel à l’action » des dirigeants mondiaux en mai 2020 pour souligner et prioriser le rôle central de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène dans la riposte contre la COVID-19. L’Appel à l’action a été signé par plus de 70 dirigeants mondiaux de gouvernements nationaux, d’institutions du système des Nations Unies et d’autres organismes internationaux, d’organisations de la société civile, d’institutions financières internationales, du secteur privé et d’universités. Véritable cri de ralliement, il cherchait à braquer les regards sur le rôle vital joué par le secteur alors